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Z-310
2900, chemin de la Tour
Montréal (QC) Canada  H3T 1J6

Modélisation de l'irradiance solaire totale et spectrale et applications à la chimie stratossphérique terrestre.

L'irradiance solaire, qui est définie comme la puissance lumineuse reçue à une distance moyenne d'une unité astronomique par unité de surface, varie en phase avec le cycle magnétique. En effet, il est admis que les manifestations du champ magnétique à la surface sont responsable de la plus grande partie de cette variabilité. Je présenterai deux modèles permettant de reconstruire ces variations dans le passé, soit pour l'irradiance totale (intégrée sur tout le spectre électromagnétique), soit pour l'irradiance spectrale (par unité de longueur d'onde) dans l'ultraviolet. Ces modèles empiriques ont prouvé leur performance en étant comparés aux résultats obtenus par d'autres équipes et aux observations du spectre solaire. Leur avantage réside dans leur simplicité, le peu de temps de calcul requis, ainsi que dans leur capacité à fournir une incertitude sur les valeurs produites.

Ces reconstructions sont nécessaires afin d'établir si la variabilité solaire a un impact sur le climat. Cela se produit probablement via la modulation de la concentration d'ozone stratosphérique, dont le cycle de production et destruction est modulé par le spectre solaire ultraviolet. Je présenterai les résultats obtenus en comparant l'effet de différentes reconstructions du dit spectre sur un modèle de photochimie simple dans la stratosphère. Cela nous permet d'isoler ce phénomène et de discerner l'influence des différences entre chaque reconstruction, et ce sans l'embarras des rétro-actions dynamiques ou thermiques qui sont présentes dans les modèles plus complets.

Soutenance de doctorat de Cassandra Bolduc
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