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Chez vous - par ZOOM

Cette série de conférences explore un sujet tabou, revient sur un lieu symbolique de combat et sur un aspect inédit d’un personnage haut en couleur, scrute la richesse problématique d’héritages étrangers du Québec.

Les causes de l’inachèvement du projet d’émancipation coloniale en 1837 et en 1838
On a cherché à déterminer les causes des « rébellions », mais non les raisons de leur inaccomplissement. Il faut d’abord se demander pourquoi l’on n’a pas regardé ce qui fut peut-être à tort considéré comme un échec ou une défaite. Il faut surtout découvrir les raisons qui relevaient des patriotes eux-mêmes, du contexte, de l’Empire britannique et du manque d’appuis internationaux. Reconnaître sa part de responsabilité dans ce non-aboutissement est-il tabou, démobilisateur?

Un forum de débats d’idées : l’Institut canadien de Montréal (1844-1885)
Le souffle politique des patriotes de 1837 et de 1838 s’est reporté en 1848 dans ce phénomène culturel nouveau qu’est l’association culturelle. Foyer « multimédia » (bibliothèque, salle de journaux, conférences publiques, débats, musée), l’Institut a eu à défendre bec et ongles son autonomie intellectuelle devant les tentatives de censure soutenues de l’évêque du diocèse de Montréal, Mgr Ignace Bourget. De l’affaire Guibord à la présence de l’exubérant Arthur Buies, l’Institut n’a laissé personne indifférent.

Le Paris contrasté d’un exilé québécois : le destin dramatique de Louis-Antoine Dessaulles (1878-1895)
Le républicain anticlérical par excellence du XIXe siècle doit s’exiler. En Belgique d’abord de 1875 à 1878, puis à Paris. Seul dans sa chambre d’hôtel pendant une quinzaine d’années, il essaie de se refaire une fortune et une réputation par mille moyens dans un Paris qu’illuminent les expositions universelles et la fée électrique. Grâce à une volumineuse correspondance, on peut suivre quotidiennement ce personnage balzacien.

Les héritages coloniaux du Québec :

Q = – F + GB + USA puissance 2 – R
Eu égard à ses héritages étrangers, comment le Québec a-t-il métabolisé les marques de la France, de la Grande-Bretagne, des États-Unis et de Rome dans son histoire? Faut-il parler d’héritages coloniaux? Quel fut, quel est le poids relatif de chacun de ces marqueurs.

Conférencier:
Yvan Lamonde est historien des idées et professeur à l’Université McGill. Il s’est intéressé aux formes, lieux et figures de contestation, de Papineau à Vadeboncoeur en passant par l’Institut canadien de Montréal, Dessaulles, la modernité, la laïcité et Borduas.

Moments du XIX ème siècle québécois