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Advances in Calibration and Tracking Techniques for Pixelated Si Timepix3 Detectors

Cette thèse présente un travail ciblé sur les fonctionnalités d'un détecteur Timepix3 (TPX3) en ce qui concerne son utilisation dans le programme expérimental ATLAS-TPX3 au grand collisionneur de hadrons.  Une évaluation directe d'un TPX3-Si a été complétée, ciblant plusieurs variables importantes connectées à la mesure du champ de radiation dans l'expérience ATLAS, par des études de retraçage de particules, de spectrométrie, ainsi que de stabilité du détecteur dans cet environment.  Tout les résultats sont décrits dans trois publications formant la base de cette oeuvre.

Le Timepix utilisé dans cette thèse consiste en un senseur de silicium ayant une épaisseur de 500  divisée en 256  256 pixels.  Chaque pixel a une aire de 55  55 .

La première étude porte sur la réponse du détecteur aux fluctuations de température qui ont été étudiées avec le but de déterminer la stabilité du détecteur dans le vide ainsi que dans des environments ou des situations dans lesquels les températures de matériaux entrant en contact avec le détecteur sont variables.  Il a été observé que l'augmentation de la température correspond à une croissance dans la taille des amas de pixels.  Cela indique que la température réduit le biais effectif interne, ce qui a comme conséquence la diminution de la zone de désertion, par la suite réduisant le champ électrique auquel sont soumis les porteurs de charge.

La deuxième étude vise à déterminer les paramètres affectant le regroupement des amas de pixels (clustering).  Une technique impliquant l'utilisation de plusieurs faisceaux d'ions est appliquée pour déterminer l'effet de l'énergie ainsi que de la masse d'une particule sur la taille des amas de pixels, avec le résultat que les énergies plus élevées produisent des amas plus grands.  Pourtant, il est aussi trouvé que la taille des amas s'accroit aussi selon la masse des ions, bien que plus faiblement.  Ces résultats ont des conséquences sur les algorithmes de retraçage qui sont cruciaux pour l'identification des particules.

La troisième étude décrit une évolution de la présente technique d'étalonnage en énergie utilisée dans le réseau de détecteurs ATLAS-TPX3.  Des protons possédant des énergies entre 2-4 MeV sont utilisés comme particules d'étalonnage, dans le but de réduire la saturation de charge qui se produit aux énergies élevées dans chaque pixel, étant vue dans la technique d'étalonnage conventionnelle.  Pour déveloper une extension de cette technique pixel-par-pixel, seules les hauteurs d'amas de ces protons sont gardées dans les amas, avec leurs énergies corrigées pour ajuster pour la perte de charge causée par la saturation.  Appliquant ce nouvel étalonnage à des protons dans la gamme énergétique de 1,3 à 8,4 MeV, l'énergie reconstruite s'approche de la vraie valeur à 30% en moyenne.  Les ions de lithium et de carbone dans la gamme énergétique de 8 à 25 MeV ont également été mesurés avec des énergies reconstruites améliorées.

Soutenance de doctorat de Costa Papadatos