Débute à 
Prix: Entrée libre
1175 avenue Laurier O, Outremont, QC H2V 3R5
Montréal

 

 

 

 

 

 

Le Chœur de l’Université de Montréal

Matthew C. Lane, chef

Myriam Bernard, piano

Romain Camiolo, assistant

 

Lili Boulanger (15 min)

Hymne au soleil, ILB 7

 

Rachel Laurin (22 min)

Cantate brève : « Tranquilles épiphanies », op. 76

I. Je n’ai pas d’oreilles
II. J’écoute la neige

 

Fanny Mendelssohn Hensel

Gartenlieder, op. 3

Hörst du nicht die Bäume rauschen (Lockung)

Schöne Fremde

 

Stéphanie Lang

La Danse de Saint-Guy

 

Jocelyn Hagen

Sofðu unga ástin mín

 

Clara Schumann

Gondoliera

Abendfeier in Venedig

 

Amy Beach

With Prayer and Supplication

Nunc Dimitis

Peace I Leave With You

 

Alexandra Fol

Psalms

Praise and laud: Psalm 150

 __________________________________________________________

Ce concert invite à s’émerveiller devant la beauté et le mystère du monde qui nous entoure. La nature connecte l’intime à l’universel.

Dans les Gartenlieder de Fanny Mendelssohn Hensel, spécifiquement « Hörst du nicht » et « Schöne Fremde », la nature prend une signification spirituelle, intemporelle, et devient le reflet de nos propres émotions. Clara Schumann, dans Gondoliera, partage cette même réflexion romantique sur les émotions associées à l’eau et à la lumière. Atteindre l’infini à travers la nature n’est cependant pas une idée nouvelle : la berceuse islandaise Sofðu unga ástin mín de Jocelyn Hagen cherche à réconforter un. e jeune enfant tout en transformant la nature en une toile sans fin sur laquelle on peint les émotions de l’enfant au moment du coucher.

Les Tranquilles Ephipanies de Rachel Laurin, dont deux mouvements seront interprétés, reflètent également cette recherche du spirituel dans la nature, ici avec une couleur nettement nordique. Dans La Danse de Saint-Guy de Stéphanie Lang, nous partons d’un court segment de la monumentale Légende des siècles de Hugo pour aboutir à une tarentelle vertigineuse évoquant un tourbillon sans fin. L’une des plus grandes tentatives de saisir l’universel à travers la nature se trouve peut-être dans l’Hymne au Soleil de Lili Boulanger. La nature, et en particulier le soleil, y est dépeinte comme à la fois divine et merveilleuse ; comme la plus pure manifestation du divin.

Les œuvres sacrées de Amy Beach, qui font toutes partie du rituel du départ de l’église, dépeignent un idéal de séparation en restant néanmoins toujours intimement lié à Dieu et aux autres par la foi. En complément, l’Abendfeieir in Venedig de Clara Schumann est un « Ave Maria » qui, comme celui de Franz Schubert, ne suit pas un texte sacré spécifique, mais plutôt le poème de Emanuel Geibel. Enfin, nous entendrons la mise en musique du Psaume 150 par Alexandra Fol, un psaume de David spécialement destiné à représenter l’absence de limites de l’au-delà à travers l’imagerie de la musique.

L’infini dans une goutte d’eau - Chœur de l’UdeM