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Prix: Entrée libre
Salle C-2059
3150, rue Jean-Brillant
Montréal (QC) Canada  H3T 1N8

Conférenciers invités : Geneviève Beausoleil-Allard et Amissi Manirabona

Boursière du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC), Geneviève Beausoleil-Allard est doctorante en droit à l’Université d’Ottawa sous la direction des professeures Margarida Garcia et Marie-Ève Sylvestre. Ses recherches portent principalement sur le droit pénal, matière qu’elle enseigne à titre de chargée de cours. Diplômée en droit de l’Université de Montréal (LL. B. et LL. M.) et membre du Barreau du Québec depuis 2008, elle a aussi été avocate recherchiste à la Cour d'appel du Québec.

Amissi M. Manirabona est quant à lui professeur adjoint à la Faculté de droit de l’Université de Montréal où il enseigne, entre autres, le droit pénal. Ses intérêts de recherche portent particulièrement sur la criminalité économique. En 2011, il a publié, aux Éditions Yvon Blais, sa thèse de doctorat portant sur la responsabilité pénale des entreprises multinationales. Chercheur régulier au Centre international de criminologie comparée de l’Université de Montréal, M. Manirabona y avait auparavant été boursier postdoctoral.

Résumé

Les mesures alternatives à l’emprisonnement ont de la difficulté à se justifier d’un point de vue éthique et théorique, et ce, même si la prison est depuis longtemps discréditée comme mesure punitive et correctionnelle. Ces mesures alternatives ne semblent par ailleurs pas se stabiliser dans nos manières de concevoir la peine en théorie et de la déterminer en pratique.

Contrairement aux études qui expliquent ce problème par un manque de ressources à la disposition des acteurs judiciaires, nous explorons ce phénomène en mettant au centre de l’analyse l’absence de supports cognitifs ou d’idées en faveur de ces mesures. Pour illustrer cette autre façon de concevoir le « sens du problème » (Bachelard) et le « sens de l’approche » (Pires), nous procéderons à une analyse jurisprudentielle en voulant explorer « les obstacles cognitifs » qui semblent empêcher qu’un tribunal ait davantage recours à de telles sanctions.

Information

Conférence présentée par Centre international de criminologie comparée

Les obstacles cognitifs à la transformation du droit de punir
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