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Salle Perspective
2, rue de la Commune Ouest
Montréal (QC) Canada  H2Y 4B2

Symposium international « Génomique et prévention en santé personnalisée »

De la science à l’action collective

Les 13 et 14 février 2014, un premier Symposium international « Génomique et prévention en santé personnalisée » réunira à Montréal parmi les plus prestigieux experts mondiaux en génétique, épigénomique, nutrigénomique et santé préventive. Organisé par Génome Québec, en collaboration avec le Grand défi Pierre Lavoie, ce symposium international a pour objectif de mieux nous faire comprendre, d’un point de vue scientifique, l’importance et l’influence des saines habitudes de vie sur la santé humaine.

Où : Centre des sciences de Montréal (Québec) Canada

Quand : 13 et 14 février 2014

Qui : Des scientifiques de renom international

Un partenariat unique et à l’avant-garde : la science au service de la prévention

Le Grand défi Pierre Lavoie (GDPL) est le plus important événement santé jamais organisé au Québec. Il a pour mission de promouvoir auprès des écoles, et plus largement auprès de la population, l’importance d’adopter de saines habitudes de vie.

Pourquoi promouvoir les saines habitudes de vie et faire en sorte qu’elles deviennent la norme pour les générations de demain? Parce que l’obésité, le diabète et les maladies cardiovasculaires sont parmi les principales causes de décès. Et les coûts de santé reliés à ces maladies sont exorbitants pour la société et vont en croissant au fil des ans.

Quelles solutions s’offrent à nos sociétés?

Génome Québec, le plus important organisme qui finance la recherche génomique au Québec depuis 2000, s’est allié au GDPL à titre de partenaire scientifique. Dans le cadre de ce partenariat, l’organisme offre de mettre à contribution ses compétences et son réseau d’experts scientifiques pour organiser le Symposium international « Génomique et prévention en santé personnalisée ».

L’objectif du Symposium est de mettre sur pied un premier programme scientifique démontrant que les saines habitudes de vie sont la clé d’une meilleure santé. Les conclusions issues du Symposium permettront de bâtir un grand projet de recherche, voir un consortium international, axé sur la prévention et les saines habitudes de vie.

Les connaissances que nous avons acquises pour analyser et comprendre notre génome nous permettent d’entrer de plain-pied dans l’ère d’une santé plus préventive. Nous savons aujourd’hui que notre génome renferme des éléments qui peuvent nous prédisposer à certaines maladies, par exemple au diabète ou à l’obésité. De plus, l’épigénomique et la nutrigénomique nous ont révélé que les fonctions liées à notre génome sont constamment influencées par nos modes de vie, d’où l’importance d’adopter de saines habitudes de vie.

Les informations recueillies lors du Symposium serviront également à appuyer la mission et les valeurs du GDPL, un puissant véhicule de communication auprès de la population québécoise, et qui jouit d’une grande crédibilité grâce à son fondateur Pierre Lavoie, un homme au parcours exceptionnel.

En participant au symposium international sur la génomique et la prévention en santé personnalisée, vous prenez part à un projet de société unique en son genre, où la recherche scientifique est mise au service de la prévention en santé. De plus, les données scientifiques issues de cette initiative permettront d’alimenter un immense véhicule de communication qui transmet les valeurs des saines habitudes de vie à la population avec le GDPL. Notre but est de faire en sorte que ce symposium, ainsi que le grand projet de recherche qui en découlera, deviennent un modèle exportable dans le monde.


La génomique et les saines habitudes de vie, clé de la prévention des maladies cardiométaboliques

Quelques données qui parlent d’elles-mêmes

Les maladies cardiométaboliques (MCM) sont la principale cause de mortalité et d’invalidité au Canada et dans le monde. Les MCM comprennent, notamment, les maladies du cœur (infarctus, défaillances cardiaques, accidents vasculaires cérébraux), l’obésité et le diabète.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 24 millions de personnes mourront en 2030 de MCM si nous n’intervenons pas pour améliorer le traitement ou pour prévenir ces maladies.

Dans les sociétés occidentales, le vieillissement de la population représente des coûts de santé publique exorbitants. Et le Québec est le 2e pays après le Japon qui connaît le vieillissement le plus rapide…

Des chercheurs des universités de Harvard et de Washington ont conduit en 2008 une étude[1] qui a mis en évidence une baisse de l'espérance de vie des femmes dans certains comtés des
États-Unis où l’on trouve le plus de décès entraînés par des maladies chroniques liées au tabac, à l’obésité, au surpoids et à l’hypertension artérielle. Le docteur Murray qui a mené cette étude a déclaré : « Dans la mesure où les modes de vie malsains mis en cause dans cette étude se répandent partout, on peut craindre que la baisse de la longévité ne se généralise. Je pense que c'est un signe avant-coureur. Cette situation ne restera pas un cas isolé limité à ces comtés. Les coûts de santé publique ne cessent d'augmenter, de même que la prévalence de l'obésité et de l'obésité infantile. »

Dans un tel contexte, il est urgent d’intervenir : en 2012, l’International Chair on Cardiometabolic risk nous alertait que près d’une personne sur trois était sédentaire et que cette inactivité physique avait été à l'origine de 5,3 millions de décès — soit plus que les décès dus au tabac.

[1]           Ezzati M et alii, The Reversal of Fortunes: Trends in County Mortality and Cross-County Mortality Disparities in the United States, Plos Med, 2008, 22;5(4):e66.

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