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Prix: Entrée libre et webdiffusion simultanée via la page d'accueil du site web de l'IRSPUM
Salle 3165-2
7101, avenue du Parc
Montréal (QC) Canada  H3N 1X9

Ce séminaire est organisé par l'Institut de recherche en santé publique de l'Université de Montréal (IRSPUM).

Conférencier

Marcelo Otero est professeur du département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal. Il est chercheur au CRI, au CHRS et au CREMIS. Ses projets de recherche portent sur les nouveaux problèmes de santé mentale et les problèmes sociaux complexes. Il a publié notamment Les règles de l’individualité contemporaine, PUL, 2003 et L’ombre portée : l’individualité à l’épreuve de la dépression, Boréal, 2012 et Qu’est-ce qu’un problème social aujourd’hui ? (avec Shirley Roy), PUQ, 2013.

Résumé

Aujourd’hui, les fous ne sont que rarement institutionnalisés, ils sont dans la cité et font partie de la vie civile pour le meilleur et pour le pire. Réhabiliter le terme folie civile c’est l’une des manières de réaffirmer l’impossibilité d’étudier les problèmes de santé mentale seulement en termes de pathologies mentales, psychiques ou psychiatriques. Que l’on tente de comprendre la montée effarante des «anxiodépressions» contemporaines ou, encore, la permanence de ce qu’on appelle les «troubles sévères et persistants» qui affectent une minorité des personnes, il est impossible de séparer les dimensions sociales et mentales qui les composent. Qu’est-elle devenue la folie qu’on enfermait dans les asiles jusqu’à la fin des années 1950 ? En quoi la folie « pose problème » aujourd’hui aux uns (les personnes directement concernées) et aux autres (familles, entourage, étrangers, société) ? Les données issues de quelques recherches empiriques récentes que nous avons menées à Montréal nous permettront de donner une réponse sociologique à ces deux questions.

Les fous dans la cité. Les visages contemporains de la folie civile à Montréal.
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