S’approprier d’une chose, d’un domaine ou d’un champ, c’est s’en saisir, les faire siens, les transformer en propriétés. Et ces actes d’appropriation dont nous sommes les témoins, les acteurs ou les objets se distribuent à travers des espaces différents : le politique, l’économique, le juridique. Deux registres émergent de l’histoire du mot « appropriation » : la propriété ou l’assimilation (on s’approprie un bien, un objet, on dissout une identité en l’intégrant dans une autre) ; la propreté ou l’adaptation (on parle ainsi de l’« appropriation d’une chambre », mais aussi d’une chose qui est « propre à », « apte à » servir).
L’enjeu de cette semaine sera de tenter de penser ces deux registres du processus d’appropriation depuis deux perspectives alternées et entrelacées.
Titulaire : Laura Odello
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