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Information et billets

Prix: Adultes : 25$ / 60 Ans et + :21$ / Étudiants : 15$
(QC) Canada

Le phénomène des croisades, qui s’étale sur au moins trois siècles et des milliers de kilomètres en mettant aux prises des peuples, des cultures, des religions et des pouvoirs très divers, ne peut être analysé autrement que par une approche multiforme. En ne s’intéressant qu’aux croisés eux-mêmes ou à l’origine de l’idée de guerre sainte en Occident, on en oublierait la place jouée par les querelles entre empereurs byzantins et papes et les appels à l’unification du christianisme par la croisade ou encore l’impact réciproque de la croisade et du djihad.

Dans ce troisième et dernier volet sur ce thème, nous nous attarderons donc au point de vue des pouvoirs politiques musulmans, dont la division a permis le succès de la première croisade (1095-1099), mais sur lesquels le choc de la perte de Jérusalem et le contact avec l’idée de guerre sainte développée en Europe ont exercé une influence indéniable.

Raphaël Weyland est doctorant en histoire ancienne et assistant de recherche à l’Université de Montréal et à la Christian-Albrecht-Universität-zu-Kiel (Allemagne). Il possède une expertise des rapports entre Occident et Orient durant l’Antiquité et le Moyen-Âge. Accompagnateur de voyages passionné, il est spécialisé dans les voyages vers la Turquie et la Grèce.

Les croisades vues par les Arabes : Un Islam, des Islams : le monde musulman avant les croisades (622-1095)
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