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La sortie de L'empreinte de Carole Poliquin et Yvan Dubuc en 2015, puis du documentaire controversé de Dominique Gagnon Of the North en 2016,ont suscité de nombreuses réactions autour de la question autochtone au Québec, qu'il s'agisse de l'appropriation ou de l'utilité de cette 'empreinte' identitaire dans la création de l'identité québécoise, ou encore d'éthique et de politique des représentations. Des voix cependant que nous avons moins entendues autour de cette question au sein des colonies de peuplement sont celles des peuples autochtones, notamment celles des écrivains, des cinéastes et des militants.

De nombreuses réflexions s’élaborent actuellement sur les façons dont s’articulent les rapports de réciprocité et les processus de décolonisation au Québec, au Canada et ailleurs dans le monde. L’école d’été de 2016 examinera comment se conçoivent, se façonnent et se vivent les rapports à l’autre dans les processus de création autochtones. À partir d’œuvres littéraires et cinématographiques, de discours politiques, historiques médiatiques, ainsi que de prises de parole publiques, nous analyserons les formes prennent les relations d’affinité et d’appartenance (communautaires, nationales, linguistiques, culturelles, institutionnelles).

Responsables :
Sarah Henzi, Institut d'études canadiennes (MISC), Université McGill
Isabelle St-Amand, Études des Premières Nations, Université du Manitoba

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Réciprocité et décolonisation : rapports à l'oeuvre dans les processus de créations autochtones
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