L’architecture de l’habitation : convention et invention
Dans cette conférence, Jean-Michel Léger nous parlera du rôle des architectes dans la conception des logements et en particulier des logements sociaux. Il sera question de l’importante contribution des architectes à la qualité de l’habitation, de la réception sociale de cette contribution, sans oublier la discussion sur la valeur patrimoniale des immeubles érigés dans les années cinquante. En Europe, selon le conférencier, l’architecture du logement social est très (trop) inventive. Se pose alors le problème de l’évaluation de la qualité architecturale en relation avec ses usages et aussi le problème de son efficacité. S’appuyant sur des exemples français et européens, cette dernière conférence d’une série de regards croisés, vient à point pour nous inciter à interroger la conception architecturale des logements sociaux au Québec, encore très (trop) conventionnelle.
Jean-Michel Léger est sociologue, enseignant à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville et coresponsable de l’Observatoire d’architecture de l’habitat. Il est ingénieur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en France. Ses domaines de recherche sont la sociologie de la conception et de la réception de l’architecture et la sociologie des manières d’habiter. Parmi les ouvrages qu’il a publié, il faut mentionner : Yves Lion, logements avec architecte, Éditions Créaphis, 2006; Derniers domiciles connus. Enquête sur les nouveaux logements 1970-1990, Éditions Créaphis, 1991, réédité en 1997. Il prépare un ouvrage au titre évocateur : Grands architectes de petites maisons – Aalto, Siza et leurs habitants, à paraître aux éditions Parenthèses en 2011.
Il s'agit de la dernière conférence du cycle Mutations pratiques - Regards croisés sur l'architecture. organisé par l'École d'architecture et le Laboratoire d'étude de l'architecture potentielle (Leap)
Conception et réalisation de l'affiche des conférences : Magalie Meunier.
