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Information et billets

Prix: 18 $

Le XIXe siècle voit se développer un phénomène de « romantisation » de la mort. De nouvelles pratiques funéraires voient le jour et le rapport avec les morts évolue. La reine Victoria portant le deuil du prince Albert en Grande-Bretagne et les nombreux morts engendrés par la guerre de Sécession aux États-Unis sont considérés comme deux des principaux facteurs ayant modifié l’histoire des pratiques funéraires dans les sociétés occidentales à cette époque.

L’étude des objets associés aux défunts (cercueils, tenues mortuaires, objets de piété et autres menus objets) permet aux archéologies de reconstituer les gestes de mise en bière et de mise en terre et, plus largement, de mieux comprendre le rapport aux morts. En se penchant plus particulièrement sur des exemples québécois, cette conférence sera l’occasion de faire le tour des pratiques funéraires de la seconde moitié du XIXe siècle.

Conférencière :

Agnès Gelé est archéologue. Après avoir obtenu un master en archéologie et archéosciences en 2003 à l’Université Rennes I, elle a été chargée de cours à l’Université Laval. Elle est aujourd’hui chargée de projet et spécialiste de culture matérielle pour la firme Arkéos.

Six pieds sous terre et bien habillés : les pratiques funéraires de l’époque victorienne au Québec