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Maharajah se traduit par Grand Roi. À l’époque coloniale, le titre est accordé libéralement par les Britanniques à des fins politiques à de nombreux vassaux, hindous ou musulmans, sans égard à l’importance réelle de leur territoire. C’est ainsi qu’en 1947, au lendemain de l’indépendance, la nouvelle république indienne a dû composer avec plus de 500 maharajahs dont les domaines de toutes tailles constituaient plus du tiers du sous-continent et comptaient pour le quart de sa population. Une Inde déchirée entre deux extrêmes : somptuosité et magnificence d’une part, misère et indigence de l’autre.

Conférencier :

Mark Bradley, Ph. D., sciences des religions, est coordonnateur aux activités du Centre d’études et de recherche sur l’Inde, l’Asie du Sud et sa diaspora (CERIAS). Spécialiste de l’Asie, il y a effectué une vingtaine de séjours au cours du dernier quart de siècle, principalement en Inde, au Sri Lanka, en Thaïlande et au Cambodge. Ses champs d’intérêt et d’expertise sont les traditions orientales, l’Inde du Sud, le Sri Lanka et la culture tamoule.

Au temps des Maharajahs : splendeur et pauvreté à l’extrême