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Prix: Entrée libre
B-399
200, avenue Vincent-d'Indy
Montréal (QC) Canada  H2V 2S9

Le Colloquium d'études supérieures en composition et création sonore présente sa ronde de conférences!



“If there are 1000 audience members in the hall, that means 1000 pieces of music are being played at the same time. Because music comes into being the moment it enters a listener’s consciousness.” 
- Thomas Larcher -


Thomas Larcher’s work Time takes as its starting point the composer’s own short piano piece written to cheer up his concert pianist friend Lars Vogt, who has been battling with cancer in the last year.



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Originaire du Tyrol, en Autriche, Thomas Larcher a étudié le piano et la composition à Vienne et, après un début de carrière comme pianiste de concert, la composition a pris une place croissante dans son parcours. Dans les années 1990, il compose essentiellement des œuvres pour piano et formation de chambre (Naunz, 1989; Kraken, 1995; Cold Farmer, 1999; Mumien, 2001) et dès le début des années 2000, il répond également à des commandes symphoniques pour des solistes et orchestres de premier plan (Still, 2002; Violin Concerto, 2008; symphonie Alle Tage, 2015; Chiasma, 2018). Son langage témoigne d’une exploration constante de l’héritage musical du passé, de Bach à Webern en passant par Mahler, et le situe dans une continuité avec les musiques de la tradition tonale.

L’œuvre Time, pour orchestre symphonique, s’inscrit dans une réflexion sur le temps et la perception de celui-ci par l’auditeur. Cette réflexion sur l’espace temporel anime Thomas Larcher depuis sa formation en analyse auprès de Karl Heinz Füssl à Vienne. L’œuvre se découpe en trois parties : une introduction concise et dense, percussive et tumultueuse; une deuxième partie animée aux allures de scherzo condensé; enfin, un long mouvement lent, mélodique et expansif, qui ramène l’auditeur vers le silence. Ainsi, assumant une fonction cathartique, l’œuvre suit une longue courbe qui, de l’empressement et du temps condensé inhérent au quotidien, mène l’auditeur vers une forme de consolation et d’apaisement, un « temps retrouvé » qui laisse un espace pour l’écoute intérieure et la contemplation.

© Benjamin Goron


Thomas Larcher - Time