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Information et billets

Prix: 21 $ - 60 $
(QC) Canada

La « Grande Guerre » a été étudiée par plus de quatre générations d’historiennes et d’historiens ; elle a fait l’objet de renouvellements et de débats historiographiques nombreux. L’histoire sociale a fait partie des approches qui ont enrichi la connaissance que nous avons du conflit dont le centenaire (2014-2018) a été récemment fêté. Elle a par exemple permis de mieux prendre en compte la diversité des acteurs sociaux confrontés à l’événement extraordinaire qu’est la guerre : des hommes d’État, généraux, industriels, intellectuels, on est passé aux soldats du rang des pays occidentaux et des dominions blancs engagés dans le conflit, puis aux ouvriers des pays industrialisés, pour maintenant s’intéresser aux soldats coloniaux ou issus des minorités, aux femmes et aux filles, aux enfants, aux adolescents, aux personnes âgées, aux prisonniers, aux travailleurs forcés, aux occupés… Ce cycle de conférences vous propose de faire le point sur ces nouvelles approches de la « déchirure du temps » (Stefan Zweig) qu’a représenté la Grande Guerre.

Conférenciere :

Amélie Nuq est maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’Université Grenoble Alpes (France) et membre du Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA). Elle travaille notamment sur la jeunesse des classes populaires en Espagne au XXe siècle.

Une brève histoire sociale de la Première Guerre mondiale